domingo, 15 de setembro de 2013

LE DIVIN JARDINIER

Je viens enseigner et consoler les pauvres déshérités ; je viens leur dire qu'ils élèvent leur résignation au niveau de leurs épreuves ; qu'ils pleurent, car la douleur a été sacrée au jardin des Oliviers ; mais qu'ils espèrent, car les anges consolateurs viendront aussi essuyer leurs larmes.

Ouvriers, tracez votre sillon ; recommencez le lendemain la rude journée de la veille ; le labeur de vos mains fournit le pain terrestre à vos corps, mais vos âmes ne sont pas oubliées ; et moi, le divin jardinier, je les cultive dans le silence de vos pensées ; lorsque l'heure du repos aura sonné, lorsque la trame s'échappera de vos mains, et que vos yeux se fermeront à la lumière, vous sentirez sourdre et germer en vous ma précieuse semence. Rien n'est perdu dans le royaume de notre Père, et vos sueurs, vos misères forment le trésor qui doit vous rendre riches dans les sphères supérieures, où la lumière remplace les ténèbres, et où le plus dénué de vous tous sera peut-être le plus resplendissant.

Je vous le dis en vérité, ceux qui portent leurs fardeaux et qui assistent leurs frères sont mes bien-aimés ; instruisez-vous dans la précieuse doctrine qui dissipe l'erreur des révoltes, et qui vous enseigne le but sublime de l'épreuve humaine. Comme le vent balaye la poussière, que le souffle des Esprits dissipe vos jalousies contre les riches du monde qui sont souvent très misérables, car leurs épreuves sont plus périlleuses que les vôtres. Je suis avec vous, et mon apôtre vous enseigne. Buvez à la source vive de l'amour, et préparez-vous, captifs de la vie, à vous élancer un jour libres et joyeux dans le sein de Celui qui vous a créés faibles pour vous rendre perfectibles, et qui veut que vous façonniez vousmêmes votre molle argile, afin d'être les artisans de votre immortalité.

- L'Esprit de Vérité.
Paris, 1861.


Extrait du Chapitre VI - Le Christ consolateur - de «L'Évangile selon le Spiritisme» - Allan Kardec.

Nenhum comentário:

Postar um comentário