sexta-feira, 14 de fevereiro de 2014

La royauté de Jésus

4. Le royaume de Jésus n'est pas de ce monde, c'est ce que chacun comprend ; mais sur la terre n'a-t-il pas aussi une royauté ? Le titre de roi n'implique pas toujours l'exercice du pouvoir temporel ; il est donné d'un consentement unanime à celui que son génie place au premier rang dans un ordre d'idées quelconques, qui domine son siècle, et influe sur le progrès de l'humanité. C'est dans ce sens qu'on dit : Le roi ou le prince des philosophes, des artistes, des poètes, des écrivains, etc. Cette royauté, née du mérite personnel, consacrée par la postérité, n'a-t-elle pas souvent une prépondérance bien autrement grande que celle qui porte le diadème ? Elle est impérissable, tandis que l'autre est le jouet des vicissitudes ; elle est toujours bénie des générations futures, tandis que l'autre est parfois maudite. La royauté terrestre finit avec la vie ; la royauté morale gouverne encore, et surtout après la mort. A ce titre Jésus n'est-il pas roi plus puissant que maints potentats ? C'est donc avec raison qu'il disait à Pilate : Je suis roi, mais mon royaume n'est pas de ce monde.

- Allan Kardec.


Extrait du Chapitre II - Mon royaume n’est pas de ce monde - de «L'Évangile selon le Spiritisme» - Allan Kardec.

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